LE MALA
- natacha
- 18 oct. 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 nov. 2022

On peut traduire mâlâ par « collier de fleurs » ou « guirlande de méditation » en sanskrit.
Traditionnellement, il est composé de 108 perles afin de compter la répétition des mantras lors d’une séance de méditation. En effet, 100 serait le nombre de récitation nécessaires offertes au Maître, au Grand Tout, avec une marge d’erreur de 8. Le mâlâ est tenu dans la main gauche et on fait glisser les perles entre le pouce et l’index à chaque répétition de mantra. On l’égraine en tirant les perles vers soi pour attirer le karma positif.
Le mâlâ traditionnel n’a pas de nœud entre ses perles. Parmi les 108 perles, 3 d’entres elles sont différentes, et placées en 28ème, 55ème et 82ème position pour servir de repère.
Il se termine par une plus grande perle « la bille de tête » ("Guru Bead" en anglais) qui représente la vacuité.
Pourquoi 108 ?
9 x 12 = 108 : le 9 représente le savoir spirituel, la compassion, le 12 symbolise l’écoulement du temps.
108 serait donc le nombre de la guérison de l’âme.
Au Tibet, il est appelé « Tengwa », ou « Look-Pa-Kam » en Thaïlande.
Selon la tradition, les perles en graines (Rhudrashka) ou en bois (Santal) sont les plus fréquentes et s’adaptent aux pratiques de méditation paisible. Le cristal de roche est utilisé pour les pratiques de purification. Dans l’absolu, il est déconseillé de mélanger trop de pierres différentes ensemble.

Rinpotché a enseigné différentes façons de réciter ses mantras : Compter les perles avec le pouce pour les mantras paisibles, avec le majeur pour les pratiques de richesse, avec l’annulaire pour les mantras de puissance, avec l’auriculaire pour les mantras courroucés.
Le mâlâ serait utile pour se protéger des énergies négatives.
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